Apport énergétique (100 g)

Joules: 93 kJ - Calories: 22 kcal

Minéraux (100 g)

Potassium: 318 mg - Phosphore: 86 mg - Magnésium: 9 mg

Vitamines (100 g)

Vitamines B2: 0,402 mg - B3: 3,607 mg - B5: 1,497 mg - B9:0,0017 mg

Autre (100 g)

Lipides: 0,34 g - Glucides: 1,98 g - Protéines: 3,09 g

Russule émétique

russule-emetique

Le chapeau de cette espèce, de 8 à 10 cm de diamètre, est d'un beau rouge cinabre, mais jamais violacé ni jaunâtre ni vineux, et ne varie que du rouge sang au vermillon. Il est lisse et poli, avec une marge d'abord lisse, puis striée et chagrinée avec le temps. Les lamelles sont à peine adnées, d'un blanc pur, fragiles, très serrées et fourchues. Le pied est long de 8 à 10 cm et a de 0.5 à 1 cm de diamètre; il est rigide et cassant, blanc, parfois teinté de rose. La chair est juteuse et perd de l'eau quand on la presse. Elle est toute blanche, mais purpurine sous la cuticule, qui est facilement séparable. Elle devient jaunâtre après un moment d'exposition à l'air. Sa saveur est d'une âcreté terrible et à peu près insupportable; son odeur est légèrement fruitée. Les spores sont grosses, presque sphériques, et portent des crêtes très marquées. Elles atteignent 10 m sur 6. Cette jolie espèce a un assez vaste habitat, mais ne se trouve jamais en masse. Il lui faut une terre acide, qu'elle trouve partout en terrain siliceux. Dans les forêts feuillues des Vosges, elle se montre çà et là par deux ou trois exemplaires. Dans le Jura, on ne la voit que près des tourbières, ou encore entre les racines des vieux arbres, des chênes surtout, où s'accumule un terreau fait de mousses mortes et de lichens tombés du tronc qui est d'une acidité extrême. On la rencontre pendant l'été et jusqu'au début de l'automne. Cette espèce, comme beaucoup d'autres, est une espèce dite «collective», c'est-à-dire qu'elle est le type principal d'une série d'espèces très voisines et qu'il n'est pas nécessaire pour un amateur de distinguer entre elles.

Identification: On reconnaîtra cette Russule avec sécurité à son chapeau d'un beau rouge fixe sans mélange de jaune ni de vert, à sa cuticule séparable, à ses lamelles blanches, très serrées et fourchues, à sa chair jaunissante, à ses spores blanches et à son âcreté caractéristique.

Cette espèce a longtemps passé pour toxique, sans doute à cause de son horrible âcreté, qui la rend strictement immangeable. En fait, il est difficile d'imaginer que qui que ce soit ait jamais pu la consommer, et on n'a jamais signalé d'accidents qui lui soient dus. A vouloir l'avaler quand même, il est probable qu'elle provoquerait des irritations plus ou moins violentes du tube digestif.


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